Gratte-Ciel, le Réveil…
Dans ce lépreux marécage,
Ce taudis ô combien maudit,
Vivaient entassés, sans âge
Enfants, ouvriers amaigris…
Surgit un Maire-Miracle :

Lazare Goujon, maire de Villeurbanne de 1924 à 1935
Nous par Lyon annexés ?
Fi d’une telle débâcle !!!!!
Ainsi naît l’utopie vite réalisée…
…Où l’architecte* hors norme
Rêve, à une allure édifiante,
Un grand œuvre sans borne
Pour cette cité galopante…
Comme sorti de Chicago,
De son école, il trace, vertical,
Un élan illustré d’art déco,
Manifeste d’1 patrie idéale…

2 phares surgissent de terre,
Porte d’entrée en hallebardes.
Tours les plus hautes en l’air
Dans toute la nation cocarde.

Avant déjà se dresse un colosse
Paysan en quête de répit,
Echo d’un abri en cosmos,
Avec beffroi fier tel un i

La mairie et son beffroi
Champ Elysée provincial,
Babel d’escaliers, d’arcades,
P’tit pied d’nez à la rivale
En symbole de barricade !

Beauté des maisons nuage
Le long de l’allée réparties,
Eau, gaz, à tous les étages
D’hygiène le projet est pétri !

L’échiquier est clos à l’ouest
Par hier le palais du travail.
Ce jour un théâtre s’y dresse,
Scène illustre & nationale !

Villa Urbana, ses quartiers
Innovent un cœur urbain,
Où, tutoyer le ciel, son voisin,
Invite à vivre centré, aligné…
